Gister gelukkig de tweede wedstrijd gewonnen, 2-1 tegen Sochaux.
---
Les Verts passent la première
En étouffant Sochaux au bout d’un quart d’heure de jeu grâce à des buts de Matuidi et Feindouno, l’ASSE a repris ses bonnes habitudes à domicile. Si leur jeu offensif fut plaisant, les Verts se sont pourtant fait peur en fin de match.![]()
Quinze jours après un lever de rideau convaincant face au champion de Belgique, le Standard de Liège (victoire 3-0), les Verts frappaient les trois coups du championnat à domicile. Victime d’un faux départ à Valenciennes, l’ASSE était bien décidée à lancer sa saison à la maison sur les bases du rendement historique de la saison dernière (1 seule défaite et 4 buts encaissés en 19 rencontres à domicile). Dans un stade Geoffroy-Guichard peuplé par un nouveau record d’abonnés (17219 abonnés), les Stéphanois devaient pourtant se méfier d’une équipe sochalienne, sûrement revancharde, après la désillusion subie face au promu grenoblois, samedi dernier.
Laurent Roussey avait mis en garde ses troupes, privées de deux joueurs-clés touchés lors du dernier entraînement de la semaine : Loïc Perrin (problème tendineux) et Christophe Landrin (violent coup au genou) remplacés respectivement par Cédric Varrault et Paulo Machado qui effectua ainsi son baptême du feu officiel sous le maillot vert.
Pour donner encore un peu plus de relief et d’éclat à cette première à domicile, le géant basketteur stéphanois, Alexis Ajinça, drafté, cet été, en NBA par les Charlotte Bobcats, avait poussé un coup d’envoi sublimé par deux tifos géniaux «Tant d’années d’histoire et de gloire à fêter par une victoire» côté nord, et «75 ans en vert et blanc» côté sud.
Entame stéphanoise à 100 à l’heure Les Verts avaient promis du jeu. En pressant haut et fort, ils passaient des paroles aux actes. Un déboulé de Dabo fut terminé par un coup de tête de Gomis dans les gants de Richert (3e). Une minute plus tard, l’attaquant stéphanois avait flairé un nouveau bon coup en devançant la sortie du gardien sochalien mais le ballon alla mourir de peu à-côté. Les vagues vertes continuaient de déferler.
Matuidi, buteur lumineux Capitaine d’un soir, Feindouno enchaîna un contrôle magique avec une frappe trop écrasée (8e). Le meilleur restait à venir. Deux minutes plus tard, Gomis, en exécutant une talonnade pour lui-même, servit de relais à Matuidi qui trompa de près Richert avec la complicité du poteau. Le Chaudron chavira de bonheur.
Capt’ain Feindouno fait le break Obligé de courir après le score, Sochaux commençait à explorer le camp stéphanois et Viviani fut vigilant pour capter une reprise déviée de Santos. Les espaces se faisaient plus larges. Les Verts les exploitaient à merveille. Une ouverture millimétrée de Feindouno mit sur orbite Payet, fauché dans la surface de réparation par Carlao. L’arbitre M. Cailleux n’hésita pas et désigna le point de penalty. Feindouno fit le break d’un contre-pied imparable (17e).
Après cette entame idéale, les Stéphanois éprouvaient logiquement le besoin de souffler. Mais, en restant compact, ils faisaient bonne garde. Dalmat frappa sur Viviani (26e). L’ASSE ne s’affolait pas et jouait tous les coups à fond. A ce jeu-là, Payet était un accélérateur idéal. S’il ne cadra pas sa frappe lointaine (29e), il restait un poison permanent pour la défense doubiste. Coupable de deux tacles irréguliers consécutifs sur le milieu de terrain stéphanois, Pichot fut logiquement averti.
Comme en première mi-temps Au retour des vestiaires, Gillot avait renouvelé quelques batteries avec les entrées de Mezague et Birsa. Pas de quoi contrarier des Verts qui attaquaient la seconde mi-temps comme la première. Démarqué par Feindouno, Payet crocheta deux défenseurs avant d’être contré de justesse (47e). Cinq minutes plus tard, il prit sa chance mais n’attrapa pas le cadre. La domination stéphanoise était frappante. Deux tirs lointains de Feindouno dont le second à quelques centimètres du poteau (60e), ne furent pas loin de mettre Sochaux définitivement KO. Au lieu de ça, il était encore en vie. Sur corner, Faty sauta plus haut que tout le monde mais son coup de tête s’écrasa sur la transversale (62e).
Perquis lobe Viviani Les Verts avaient eu chaud. Ils repartaient vers l’avant. Le duo Feindouno – Gomis continuait de percuter mais manquait de précision dans le dernier geste. Sochaux n’avait pas abdiqué et Perquis joua un bien vilain tour à ses coéquipiers et à Viviani en particulier qu’il loba d’une frappe lointaine de 40 mètres (74e).
Dernières frayeurs Sous la menace sochalienne, l’ASSE repartait à l’abordage. Gomis fila vers le but, tergiversa un peu et perdit son duel avec Richert. Les doubistes jouaient leur va-tout. A tel point que leur défenseur, Carlao manqua d’un rien de cadrer sa reprise (82e). La fin de match devint folle. Relayé par Ilan, Feindouno fut rattrapé in extremis. Les dernières minutes étaient stressantes. Deux manchettes de Viviani pour dévier un coup franc direct de Birsa (88e) et prolonger sur sa transversale une reprise de Traoré (94e) furent décisives et gagnantes. Les 30000 spectateurs pouvaient souffler, les Verts gardaient leur butin et leurs bonnes habitudes à domicile.
A Saint-Étienne, au stade Geoffroy-Guichard, 30895 spectateurs
Arbitre : M. Cailleux
Score à la mi-temps : 2-0
Buts : Matuidi (11e), Feindouno (17e) pour l’ASSE ; Perquis (74e) pour Sochaux
Avertissements : Dabo (45e), Matsui (73e)pour l’ASSE ; Pitau (38e), Dalmat (55e) pour Sochaux
ASSE : Viviani, Varrault, Tavlaridis, Monsoreau, Dabo, Machado (puis Hautcoeur 52e), Matuidi, Payet (puis Matsui 65e), Dernis (puis Ilan 73e), Feindouno (cap), Gomis. Entr. Roussey.
Sochaux: Richert, Carlao, Perquis, Faty, Pichot, Dalmat (cap), Pitau (puis Mezague 46e) , Isabey (puis Birsa 46e), Erding, Santos (puis Traoré 65e), Maurice-Belay. Entr. Gillot